Vacances été 2011 1ère partie
Cette année nous sommes allés en Vendée.
Mais pour y aller, nous avons fait une pause dans le limousin
à Limoges en Haute Vienne.
Petite ville sympathique,
où il est paisible de se balader au bord de l'eau.
Ensuite le lendemain direction vers notre lieu de vacances La Tranche sur Mer.
Mais voilà en route nous apercevons le panneau d'Oradour sur Glane.
Nous décidons d'aller visiter ce lieu historique.
Oradour sur Glane, où le 10 juin 1944 ce village a été
complètement détruit par les allemands.
Le village est resté à l'identique. Il est devenu un lieu de recueillement.
Cela fait froid dans le dos de voir ce village en ruine,
pas un seul papier y traîne. C'est sobre.
On a l'impression que les villageois sont là avec nous.
On y trouve de vielles armatures de lit en fer, des vielles " Singer ", de vielles voitures,
tout ce qui en fer et qui n'a pas pu brûler.
Il aurait été fort dommage de passer tout près de ce lieu et de ne pas s'y être arrêté.
Le nouveau village a été reconstruit un peu plus loin.
Un voiture laissée sur place.
La ligne du tramway est intacte.
Pas de pitié pour l'église non plus.
D'ailleurs pour aucunes maisons et habitants.
Quelle bêtise la guerre ...
Le matin du 10 juin 1944, les soldats allemands s'arrêtent à Oradour-sur-Glane. Cette bourgade paisible, proche de Limoges, compte au total 1200 habitants.
Les Allemands ont été attaqués les jours précédents par les maquisards qui veulent freiner leur remontée vers la Normandie où les Alliés viennent de débarquer. En guise de représailles, le général Lammerding ordonne à la compagnie de détruire Oradour-sur-Glane. La compagnie SS compte environ 120 hommes qui se sont déjà illustrés en Russie dans l'extermination des populations civiles.
En début d'après-midi, le bourg est cerné et la population rassemblée sur le champ de foire sous le prétexte d'une vérification d'identité, sans oublier les enfants des écoles.
Les SS agissent dans le calme et la population s'exécute sans broncher.
Les hommes sont séparés des femmes et des enfants. Ils sont divisés en six groupes et enfermés dans des granges, sous la menace de mitraillettes. Vers 16 heures, les SS tirent des rafales et tuent les malheureux en quelques secondes. Puis ils mettent le feu aux granges bourrées de foin et de paille où gisent les cadavres.
Pendant ce temps, les femmes et les enfants sont enfermés dans l'église et des SS y déposent une caisse d'explosifs et de la paille. Le feu commence de ravager l'édifice. Pour s'assurer de l'extermination de tous les occupants, les SS leur tirent dessus.
Leur forfait accompli, ils pillent le village et achèvent de l'incendier. Au total, ils laissent 642 victimes. Parmi elles 246 femmes et 207 enfants, dont 6 de moins de 6 mois, brûlés dans l'église. Oradour-sur-Glane est devenu en Europe occidentale le symbole de la barbarie nazie.