Balade au bord des canaux de Valence
Les canaux de Valence appelés la venise drômoise.
Samedi après-midi, j'ai visité (une partie seulement) les canaux de Valence (Drôme).
En tant que valentinoise de naissance, je ne connaissais pas,
et j'étais loin d'imaginer ce lieu magique en pleine ville.
Bras nus, lunettes de soleil,
si j'avais su j'aurais pris une casquette car samedi il faisait 30° !!
Monsieur et Madame Colvert
Une belle famille !
Un peu d'histoire :
Patrimoine unique en France, aujourd'hui lieux de promenade et pour certains, d'élevage de truites, les canaux de Valence ont accompagné la ville depuis l'époque romaine. C'est dans les quartiers Est de Valence, au pied d'un gradin, la terrasse du séminaire, que les canaux (17 kilomètres et 40 kilomètres en comptant les canaux secondaires d'arrosage) prennent leur source. Très vite, les Valentinois vont s'attacher à canaliser ces eaux formant des marécages insalubres. Au XIIIe siècle, la réglementation et l'utilisation des canaux sont le privilège des monastères de Saint-Ruf et Saint-Victor qui décidèrent de l'emplacement des moulins.
En effet, l'eau, utilisée pour l'irrigation, la consommation d'eau potable et les lavoirs, est également une source d'énergie précieuse pour le développement économique de l'époque. Les principaux (Charran, Thon, Moulins et Malcontents) traversent la ville d'est en ouest avant de se rejoindre pour former le canal de l'Épervière qui se jette ensuite dans le Rhône. Au XIXe siècle, les canaux perdent leur importance et seront même un peu oubliés, cachés par la ville et les routes.
La municipalité a entrepris depuis quelques années un travail de mise en valeur des chemins, bordés de peupliers et de saules, longeant ces canaux. Des itinéraires verdoyants ont été balisés le long des canaux des Malcontents, de la Grande Marquise, de Thibert, du Charran ou de Californie. Des canaux qui continuent encore aujourd'hui d'arroser les jardins.
Source :Wikipédia